L’ATELIER JEUNES est une série de rencontres sur le thème de l’emploi qui se fait chaque année, début octobre, au cycle d’orientation de la Gradelle à Chêne-Bougeries. Des professionnels, anciens élèves du CO, viennent raconter leur parcours aux élèves de dernière année (11e Harmos). Le 7 octobre 2020, ce sera sa 10e édition !

Cette personnalisation du monde du travail, par le témoignage personnel de professionnels, complète les dispositifs mis en place par l’OFPC (Office pour l’Orientation, la Formation Professionnelle et Continue) et le DIP (Département de l’instruction publique), en éclairant de manière concrète la continuité entre la formation et le monde professionnel, passage délicat s’il en est !

L’ATELIER JEUNES n’a pas de visées concrètes avouées : il ne s’agit pas d’expliciter ou de vanter les mérites de tel ou tel métier, ni de promouvoir un type de formation plus qu’un autre. L’objectif est de montrer que même si le passage à la vie professionnelle n’est pas (toujours) un long fleuve tranquille, il existe des solutions et des pistes éprouvées par les aînés. On demande aux intervenants de parler vrai, sans gommer les aspérités de leur parcours, depuis leur adolescence jusqu’au jour de ce rendez-vous.

Consultez le flyer en cliquant dessus

Ainsi, chaque année, une trentaine d’intervenants sont conviés à parler de leur parcours devant des classes d’une vingtaine de jeunes. Ces interventions durent 2x 45 minutes, sous la conduite d’un modérateur. Ils peuvent être gardien de prison, physiothérapeute, émailleur, pilote, commerçant, agent d’assurance, promoteur immobilier, psy, designer, etc. La liste est aussi longue que variée !

Voir également :
l’article L’ATELIER JEUNES, une motivation d’enfer
l’article du CHENOIS de 2018
l’article de la TRIBUNE DE GENEVE de 2018
l’article du CHENOIS de 2013
l’article de la FAPEO de 2020
l’article de la TRIBUNE DE GENEVE de 2020version PDF

Et voilà un exemple concret de ce que permet l’ATELIER JEUNES :
Marie Chou, traiteur végan (article paru dans le CHENOIS en septembre 2020)

Cliquer pour lire le courrier de M. Apothéloz

Nous sommes très fiers de ce projet – soutenu depuis le début par la SGUP – qui, sans avoir cette ambition, participe à la cohésion sociale, sans contrainte et avec humanité. Ce rendez-vous annuel a été possible grâce à l’ouverture d’esprit des directrices successives, Elisabeth Smahi, puis Marianna Herody. Il a d’ailleurs été salué par le conseiller d’Etat en charge de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz.

Aujourd’hui, notre souhait est de multiplier les Ateliers Jeunes dans tous les cycles (19 au total) du canton. On relève le défi… avec vous !

Et vous ? Quel est votre parcours ?

Vous souhaitez partager votre expérience pour motiver des jeunes, ou participer à l’organisation ? Ou en savoir plus ? Consultez notre flyer et n’hésitez pas nous contacter !

Emmanuelle Richoz-Zogg
membre de la SGUP
et enseignante au CO de la Gradelle

NB. Si, par confort de lecture, le masculin a été utilisé dans cet article, il doit également être entendu sous sa forme féminine.